SANTÉ VISUELLE. Le bon équipement optique est celui avec lequel vous vous sentirez le plus à l’aise, tant en termes de confort que d’esthétique. Voici quelques conseils pour vous aider à choisir.
Choisir ses verres
Les verres correcteurs sont la combinaison personnalisée de plusieurs éléments : une surface optique, un matériau et des traitements pour améliorer la résistance du verre ou le confort.
La surface optique
Si vous êtes myope, hypermétrope ou astigmate, vous avez besoin d’une correction identique sur toute la surface du verre. Pour cela, un seul type de verres existe : les verres unifocaux, appelés aussi simples foyers. Si vous êtes presbyte, l’ophtalmologiste indique sur l’ordonnance les verres adaptés à votre défaut visuel :
- les verres simples foyers en forme de demi-lune pour la vision de près (jusqu’à 40, voire 50 cm). Pour voir au-delà, il faut regarder par-dessus ses lunettes ou les retirer ;
- les verres mi-distance, ou verres de proximité, exclusivement pour la vision de près et la vision intermédiaire (le travail sur ordinateur, par exemple) ;
- les verres bifocaux, ou doubles foyers, pour la vision de près (partie basse du verre) et la vision de loin (partie haute). Inconvénient : la séparation entre les deux parties est franche, ce qui rend inconfortable la vision intermédiaire ;
- les verres progressifs pour la vision de près et la vision de loin, mais aussi la vision intermédiaire.
Le matériau
Il existe deux types de matériaux : le verre minéral et le verre organique. Le verre minéral, appelé aussi « verre en verre », représente actuellement 5 % des ventes : il est, certes, très résistant aux rayures, mais il est lourd et fragile. Il disparaît donc progressivement au profit du verre organique. Celui-ci, composé de différentes matières synthétiques (dont le polycarbonate), est léger, très résistant aux chocs, et il filtre les UV. Plus sensible aux rayures, il peut néanmoins être considérablement renforcé grâce à des traitements antirayures. Il est également conseillé, pour les protéger, d’éviter de les nettoyer à sec, mais plutôt de les passer sous l’eau.
Si vous êtes soumis dans vos activités (profession ou bricolage) à des risques de projections très importants, parlez-en à votre opticien, qui vous équipera de lunettes de protection.
Les traitements
Le matériau peut subir un ou plusieurs traitements, en option, en fonction de vos besoins, du verre choisi et de votre budget. Plus vous serez précis sur l’usage, la fréquence d’utilisation, vos activités (professionnelles et de loisirs), plus l’opticien vous répondra de manière appropriée. Par exemple :
- traitement durci, appelé aussi antirayures : il est recommandé pour les verres organiques ;
- antireflets : il est souvent conseillé pour améliorer le confort, notamment pour la conduite de nuit ou tout type d’utilisation sous lumière artificielle (lampe, ordinateur) ;
- amincissement : il permet de réduire, pour les personnes ayant besoin d’une forte correction, la taille et le poids des verres ;
- coloration, anti-UV et verres photochromiques : les verres peuvent être légèrement colorés pour réduire la luminosité et renforcer les contrastes. Il existe également des verres photochromiques qui foncent au soleil ou des verres correcteurs solaires, de couleur foncée et traités anti-UV.
À noter : si vous avez besoin de lunettes de soleil, choisissez des lunettes estampillées CE et optez pour l’indice de protection 3 ou 4, adapté au degré d’ensoleillement et à vos yeux. Côté couleur de verre : privilégiez le marron si vous êtes myope et le vert ou le gris si vous êtes hypermétrope. Dans tous les cas, demandez conseil à votre opticien.
Source: essentiel-sante-magazine.fr